Pour garantir un prêt immobilier, il existe la solution de donner en garantie ses placements financiers, donc en bloquant une somme d’argent au profit de l’organisme préteur.
En cas de défaillance de l’emprunteur, la banque peut en vertu de l’article 2365 du Code civil : « se faire attribuer par le juge, ou dans les conditions prévues par la convention, la créance donnée en nantissement ainsi que tous les droits qui s’y attachent».
Certes, cette solution moins onéreuse qu’une garantie réelle ou la caution d’une société spécialisée est souvent utilisée dans le cadre d’un prêt in fine afin de bénéficier d’un avantage fiscal tout en continuant à valoriser son capital placé.
Cette garantie oblige l’emprunteur à immobiliser son épargne durant toute la durée de son prêt, voire selon le cas à l’utiliser pour rembourser le prêt qui lui a été accordée.
Le choix du nantissement d’un placement existant ou à constituer nécessite une expertise appropriée afin de vérifier l’intérêt réel d’accorder une telle garantie à l’organisme préteur. Il n’y a pas de solution idéale mais une solution adaptée à sa situation, à ses besoins, à sa capacité d’épargne et il est impératif de comparer les avantages et inconvénients avec les autres garanties existantes.
Le nantissement
Le nantissement